80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Il y a des moments pour vivre, pour rêver, chaque instant pèse sur moi comme une vie entière dans un monde qui ne tourne pas rond. Qu'est-ce que je fais là ? Les fées, les elfes se sont enfuis, Merlin est mort ; ont-ils vraiment vécu ? L'élixir contre l'irresponsabilité mentale n'a pas été découvert, Jonathan le Goéland s'est brisé les ailes, le Petit Prince a grandi, il n'y a plus de clair de lune pour mon ami Pierrot, Colombine s'en est allée pour d'autres cieux. Pourquoi a-t-il fallu qu'ils envahissent mes rêves d'enfant, rêveries de l'hermétisme (dans le sens difficile à comprendre) ? La vie est habitée de rêves et de cauchemars, est-ce que ce sont les fondements mêmes de la philosophie de l'existence ? Au-delà des mots de l'espoir d'enfant, nous sommes convaincus qu'un trésor inestimable y est caché mais quand nous avons atteint l'âge de raison, on se souvient d'en avoir déchiffré chaque mot tel un manuel sans comprendre toutefois le sens. Dans le fil rapide des ans, nous nous remémorons notre enfance. Les éléments vivants de notre personnalité nous remplissent du sentiment des années passées. Que se passerait-il si les rêves devenaient réalité ? »
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