"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Désormais l'agriculture est industrielle, marchande et scientifique. Elle a tourné le dos à
un très vieil héritage de gestes, de rites, de savoirs, d'usages, de liens à la terre et au
paysage, que Bernard Stephan s'emploie à faire revivre au travers des témoignages de
membres de la dernière génération des paysans, celle qui a disparu entre 1960 et 1975.
Sur fond de Marché Commun et de Politique agricole commune, cet ouvrage montre la fin d'une
communauté paysanne du Périgord, qui traduit une évolution à valeur universelle.
Bernard Stéphan réveille un quotidien au travers de portraits recomposés d'acteurs d'un monde qui
n'est plus. L'auteur a souvent conservé l'oralité des confidences, d'où la force de ces rencontres. Il
évite de tomber dans la nostalgie ou le regret. Ce n'était pas le bon temps... Au contraire, il montre
la dureté des conditions, les difficultés du quotidien, la rudesse des rapports. Et il laisse percevoir
que derrière la rigueur des jours germait un grand désir d'émancipation. La désertion de ces
campagnes est sans doute aussi la conséquence de l'espoir d'un quotidien meilleur. Et c'est bien la
ville, souvent avec ses mirages, qui a mis fin à cette société.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !