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Le dernier combattant, toutes nations confondues, de la Première Guerre mondiale est mort en 2011. Pourtant, sur l'ancienne ligne de front, la Grande Guerre n'appartient pas qu'au passé.
Elle fait partie du quotidien de ceux qui travaillent la terre des anciens champs de bataille et ramassent chaque année, dans les sillons creusés par leurs tracteurs, les obus et grenades que la terre recrache.
La lecture des paysages de la Grande Guerre révèle aussi quelques " secrets " dérangeants. Les sols et les mers resteront encore longtemps pollués par le conflit. Et l'Armistice de 1918 n'a pas empêché la guerre de continuer à faire des victimes.
Comment ne pas s'inquiéter de ces séquelles ? Mais on peut aussi s'émerveiller, comme le firent en leur temps les Poilus, de l'extraordinaire faculté qu'eut la nature de se relever des ravages subis. Sur les 750 kilomètres du front, les sites de mémoire sont souvent devenus des îlots de biodiversité, des reliquats de nature intacte dans un territoire intensément urbanisé ou cultivé.
Isabelle Masson nous invite à l'accompagner dans un voyage au coeur des paysages et des séquelles environnementales de la Grande Guerre. Ses pérégrinations géographiques et historiques témoignent de la relation intime des hommes avec la nature, durant le conflit et jusqu'à ce jour.
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