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À l'origine de ce qui va devenir un empire industriel, un homme : Charles Pathé. Simple forain, il s'intéresse au phonographe et au kinétoscope, deux inventions d'Edison, et comprend vite que la diffusion d'images peut susciter l'engouement du public à un moment où les frères Lumière se lancent dans l'aventure du cinématographe. En septembre 1895, sautant le pas, Charles et son frère Emile créent la société Pathé Frères (plus tard Pathé Cinéma). Au début, ils se spécialisent dans la vente de produits phonographiques et d'appareils de prises de vue dont ils améliorent sans cesse la qualité et la technicité dans leurs usines de Chatou, Vincennes et Joinville. Puis, c'est le passage au cinéma et la mise sur pied d'un catalogue particulièrement riche exploitant tous les genres : comique, grivois, réaliste, religieux. En même temps, la société sort le cinéma du milieu où il était confiné, foires, cafés-concerts, brasseries, et, en développant à grande échelle la location de films, contribue à créer les premiers circuits de diffusion du cinéma en France. En visionnaire qu'il est, Charles a vite l'intuition que le marché français est trop petit. Il s'installe alors à Moscou, Londres, Berlin, Milan, Barcelone, Budapest, Amsterdam et Bruxelles. Mais le centre de sa puissance est New York, où, dans les années 1900, la firme propose un film par jour quand ses concurrents américains n'en proposent qu'un par semaine. Craint et respecté par ses collaborateurs pour son activité inlassable et son génie créateur, arrivé au faîte de la notoriété et de la fortune, Charles Pathé finit par passer la main en revendant sa société à Bernard Natan en 1929, à un moment où le cinéma parlant commence à s'imposer. Dès lors, pour Pathé, c'est une autre aventure qui commence.
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