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Fruit d'un travail de recherche au long cours mené en étroite collaboration avec l'artiste photographe libanais, cet ouvrage luxueux et magnifiquement produit, qui rassemble 140 photographies inédites du Liban des années 1960 à nos jours (sélectionnées au coeur d'une archive de 50 000 images), constitue une traversée émouvante de la vie d'un pays - son environnement, sa destruction, sa reconstruction et sa survie -, à travers le regard singulier de Fouad Elkoury.
« 19 mai 2016. Manal Khader me présente Fouad Elkoury avec une idée précise : lui demander un regard introspectif sur ses archives dormant depuis plus de vingt ans dans un meuble de son appartement parisien. Nous sommes intéressées par une partie de son travail : les photographies prises au Liban de 1962 à aujourd'hui. Plus qu'un témoignage, ces documents constituent un véritable patrimoine, pour l'instant enfoui dans la mémoire d'Elkoury.
C'est le début d'un travail de recherche qui s'étend sur huit mois durant lesquels Manal Khader et Gregory Buchakjian, en collaboration avec l'artiste, se plongent au coeur de cette archive.
Cet ouvrage n'est pas une rétrospective, mais plutôt une réflexion, une traversée, une bataille livrée par un poète. Fouad Elkoury documente de façon obsessionnelle son quotidien, qui est aussi le nôtre. Est-il conscient qu'il écrit l'histoire ? » Nour Salamé « Je ne me suis jamais posé la question d'une quelconque responsabilité dans mon travail. Je ne comprends pas pourquoi j'ai pris tant de risques alors que rien ne m'attirait dans la guerre. C'est pourtant grâce à elle que je suis devenu photographe. C'est elle qui m'a donné ma chance (...).
J'ai fait autant de manifs que d'expos. L'art ne peut aider les réfugiés ni soulager la famine. » Fouad Elkoury Fouad Elkoury (né en 1952 à Paris, vit et travaille à Paris et Beyrouth) est un important artiste photographe du Moyen-Orient. Son premier reportage sur la vie quotidienne du Liban en guerre sera publié dans Libération. En 1984, il publie son premier ouvrage Beyrouth Aller-Retour. En 1991, il participe avec d'autres photographes à une mission photographique sur la ville dévastée de Beyrouth qui donne lieu à la publication de Beyrouth centre-ville et à une exposition au Palais de Tokyo à Paris en 1993. Le livre fera date dans l'histoire de la photographie. En 1997, il crée la Fondation Arabe pour l'Image. L'année suivante, il s'installe à Istanbul où, entre Est et Ouest, il commence une nouvelle quête photographique. Son nouveau travail Sombres sera exposé à la Maison Européenne de la Photo en 2002. L'exposition sera accompagnée d'un film Lettres à Francine et d'un livre chez Marval. A partir de ce moment, il alterne photo et vidéo ainsi qu'écriture, avec la sortie en 2004 de son premier livre de texte pour les éditions de l'oeil Neuf La Sagesse du Photographe.
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