"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Couloirs aux plafonds de verre taillés dans le tissu urbain, les passages couverts parisiens connaissent leur apogée sous la Restauration. Ils sont les héritiers architecturaux du souk oriental dont ils reprennent les coupoles et la juxtaposition des boutiques mais aussi du cloître monastique dont les arcatures rythmant la déambulation donnent le modèle de la répétition régulière des travées commerciales.
Les galeries parisiennes présentent l'immense avantage, dans une ville largement dépourvue de trottoirs et d'égouts, de permettre un cheminement à l'abri des intempéries et des voitures. Ces raccourcis commodes deviennent vite des lieux d'attraction et s'offrent, selon l'expression de Walter Benjamin, en « rues lascives du commerce ».
La grande refonte haussmannienne de Paris sera fatale à beaucoup de passages, emportés par les percements des larges avenues et des boulevards. Les intérêts se déplacent, tout comme changent les formes du commerce... faisant de la vingtaine de galeries couvertes encore accessibles des parenthèses désuètes au coeur de la ville.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !