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En 1960, après un demi-siècle de colonisation française, le Gabon devient un Etat indépendant.
Il est alors composé de pas moins d'une cinquantaine de communautés culturelles aux parcours historiques divers. Si l'Etat est constitué, la nation gabonaise, elle, n'existe pas encore. Dès lors, il revient à l'administration et plus encore aux partis politiques - le BDG, I'UDSG et le PUNGA - de s'engager dans la construction d'une véritable unité nationale. Mais des ambitions ethnicistes et de leadership politique entrent en jeu dès 1957, quand commence la transition institutionnelle avec l'Etat colonial.
Elles se poursuivent à travers les élections chargées de donner naissance au nouvel Etat et jusqu'à la fin du règne de Léon Mba en 1967. Ces ambitions, qui radicalisent les postures de chacun des principaux leaders, finissent par entraver le processus même de l'unité nationale. A partir de 1968 et jusqu'en 1989, le régime de parti unique instauré par le président Omar Bongo, au lieu d'oeuvrer à la réalisation de cet idéal d'unité nationale, l'instrumentalise pour mieux concentrer et monopoliser le pouvoir.
En 2009, au lendemain de l'élection à la présidence d'Ali, le fils d'Omar Bongo, il est important de revisiter le thème de l'unité nationale gabonaise, afin de mieux interroger sa signification.
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