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Paroles d'enfants dans la guerre

Couverture du livre « Paroles d'enfants dans la guerre » de Filipovic/Challenger aux éditions Xo
  • Date de parution :
  • Editeur : Xo
  • EAN : 9782845632844
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 453
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Tous les jours, nous voyons les ravages de la guerre à la télévision. Nous voyons, mais nous ne voulons pas vraiment savoir. Ces enfants, eux, ont vécu la guerre. Leurs journaux sont bouleversants. " Je pensais que la guerre n'arrivait qu'aux autres. Mais elle allait entrer dans ma vie sans... Voir plus

Tous les jours, nous voyons les ravages de la guerre à la télévision. Nous voyons, mais nous ne voulons pas vraiment savoir. Ces enfants, eux, ont vécu la guerre. Leurs journaux sont bouleversants. " Je pensais que la guerre n'arrivait qu'aux autres. Mais elle allait entrer dans ma vie sans prévenir, et mon journal serait un journal de guerre. " Zlata avait onze ans, et son Journal a bouleversé le monde entier. Aujourd'hui, à vingt-cinq ans, Zlata n'a rien oublié, et elle a voulu faire entendre la voix d'autres enfants qui, pris dans la guerre, se sont confiés à un journal. Dans une cave sans eau ni électricité, séparés des parents, avalant des souris pour survivre, s'endormant au son des sirènes, réveillés par le fracas des bombes, au milieu de blessés et de mourants, Piete, Nina, Inge, Gunner, Hans, Sheila, Stanley, Yitskhok, Clara, Ed, Zlata, Shiran, Mary et Hoda ont vu, un jour, leur vie basculer. La guerre est arrivée chez eux, leur volant leur enfance. Les balles ont tué ceux qu'ils aimaient, les privant de leur famille, de leurs amis, et, parfois, de leur avenir, les forçant à devenir adultes avant l'heure. Ces Paroles d'enfants dans la guerre constituent un témoignage exceptionnel. De l'Allemagne de 1914 à l'Irak de 2004, la douleur et la force qui émanent des journaux sont les mêmes. Dans la violence de la guerre, les enfants sont égaux. Et notre impuissance à empêcher leur souffrance devient un renoncement insupportable. Pendant deux ans, Zlata Filipovic et Melanie Challenger, de la fondation Mostar, ont cherché, lu, exploré des archives pour sélectionner ces textes, inédits pour la plupart, introuvables pour les autres. L'émotion qui court sur ces pages, à travers le XXe siècle et à travers le monde, est intense, poignante.

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Avis (1)

  • L’auteure de ce recueil de témoignages d’enfants, Zlata , est partie de sa propre expérience pour constater qu’il existe une sorte d’universalité dans le vécu et les sensations que peut éprouver un enfant qui « tombe » dans la guerre.
    Que ce soit en Yougoslavie en 1991, en Allemagne en 1914 ,...
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    L’auteure de ce recueil de témoignages d’enfants, Zlata , est partie de sa propre expérience pour constater qu’il existe une sorte d’universalité dans le vécu et les sensations que peut éprouver un enfant qui « tombe » dans la guerre.
    Que ce soit en Yougoslavie en 1991, en Allemagne en 1914 , en 2003 en Irak ou en 1967 au Vietnam, l’horreur de la guerre semble être une constante dans les journaux de ces enfants qui ont à la subir. Les mêmes signes d’impuissance, le même renoncement et surtout la même douleur suintent des lignes écrites par ces jeunes, pris dans le vif d’un conflit, les concernant à peine. Chacun d’eux, à leur époque respective, se voit voler la fin de son enfance et basculer précipitamment dans l’âge adulte.
    Rien que le sujet de ce documentaire est bouleversant et, nous lecteur, nous poursuivons fiévreusement, notre investigation morbide au travers de ces 14 témoignages consignés soigneusement par des enfants privés brusquement de leur droit à la naïveté. Le seul regret que je voudrais exprimer est que pour réellement parler de pérennité des sentiments et réactions d’enfants dans la guerre, il aurait été intéressant d’avoir des journaux d’autres époques et d’autres coins de la planète. Fort probablement, n’existe-t-il pas de traces de notes d’enfants indiens ayant subi la fougue guerrière des conquistadores ou des commentaires de petits protestants ayant vécu l’Inquisition et l’horreur de la Saint Barthélémy.
    Finalement, le Journal d’Anne Frank est à lui seul une globalité puisqu’il se retrouve dans chacun de ces autres écrits, qui, s’ils n’apportent rien de nouveau sous la mitraille, confirment l’absurdité des affrontements bellicistes. Ainsi au-delà de la volonté de Zlata Filipovic et de son amie journaliste, l’anglaise, Melanie Challenger, de donner la parole à ces enfants sacrifiés, nous réalisons péniblement que rien n’empêchera jamais les hommes de s’entretuer.

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