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« Plus de cent ans que ça dure et que le tango à Paris n'est pas près d'être le dernier. [. .. ) Indémodable tango, infatigable face à face entre Paris et Buenos Aires qui compose avec le langage du Rio de la Plata et celui du lexique parisien (le lunfardo et Pargot), une poésie lettrée et populaire. Le tango et Paris : une passion avec ses aDersretours, ses ivresses et ses déceptions, ses complicités aussi : la rencontre entre deux cultures métissées douées d'une attirance fusionneUe. [. .. ))) France culture.
"Buenos Aires est l'épouse, Paris la maîtresse", disent les Argentins, depuis des générations. Une histoire d'amour s'est nouée entre ces deux villes un jour de 1906, grâce au tango. Cette musique, née dans les faubourgs de Buenos Aires à la fin du XIXème siècle et grandie dans ses maisons closes, atterrit à Paris comme une météorite. Son arrivée engendra cette mystérieuse complicité entre les deux cités jamais démentie depuis, et dans laquelle les poètes populaires argentins n'ont cessé de puiser leur inspiration.
Depuis lors, plus de quatre cents tangos évoquant Paris, ses quartiers, ses paysages, ses figures légendaires et ses mythes littéraires ont été écrits par des troubadours de Buenos Aires. La langue française et l'argot parisien ont pénétré les vers du "port européen le plus austral", avec la force du mot irremplaçable. Le lien entre les deux villes fut scellé par le créateur du tango chanté, Carlos Gardel. Né à Toulouse, il est devenu le porteno par excellence. Astor Piazzola, à partir de 1955, allait confirmer cette fusion.
Paris et Buenos Aires, le tango et Paris: une passion, avec ses allers-retours, ses ivresses et ses déceptions. C'est une histoire dans l'Histoire, scandée par les guerres, les coups d'Etat, les migrations entre les deux continents. C'est l'histoire d'un art, écrite sur un fond de bandonéon. Elle a commencé il y a un siècle. Elle dure encore. La thèse défendue par l'auteur est que c'est l'illusion complaisante d'une « philosophie chrétienne », soit de la soumission de la raison et de la nature à la foi, qui aurait permis la fabrication de cette légende des « racines » chrétiennes de l'Europe. Le fait de faire remonter « ce qu'on appelle Europe» aux doctrines de l'Eglise, c'est faire comme si les conciles avaient fondé l'Europe.
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