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Paris, 1942. Le sort des Juifs de France, déjà persécutés depuis le début de l'Occupation, s'aggrave brutalement. Le port de l'étoile est imposé à partir de juin et surtout les déportations s'accélèrent. Le 16 juillet, les Rajsfus sont victimes de la rafle du Vél' d'Hiv. Seuls le petit Maurice et sa soeur Eugénie seront libérés, ils ne reverront jamais leurs parents.
Au-delà des persécutions étatiques, le livre montre comment la majorité de la population française, apeurée, est odieusement indifférente au sort des Juifs. Même les solidarités de classe sont ébranlées. C'est ici le legs unique d'un jeune français soudainement projeté dans la survie, considéré comme un paria dans son propre pays.
Composé de récits courts, vivants, Paris, 1942 est écrit dans un style enlevé, parfois avec humour, souvent avec colère. Il permet de saisir de façon sensible le quotidien - dans la rue, le métro ou chez le joaillier où l'auteur fait son apprentissage... - d'un jeune garçon tentant de survivre aux moments les plus sombres de l'Occupation.
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