80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dieu a voulu que l'être humain soit libre et autonome. Dès l'expulsion du paradis d'Adam et Ève, ces derniers se sont émancipés.Le Christ met l'humain au centre de tout. Ayant lui-même été ressuscité, ses héritiers peuvent aussi l'être pour autrui : telle est la mission de l'Église.Notre résurrection est promise, mais elle nous est si inconcevable que Jésus lui-même a éludé les questions à son propos. Étymologiquement, elle signifie « le surgissement, le réveil », ce qui suggère une « réincarnation » de Jésus Christ dans ceux qui le suivent et témoignent de sa Bonne Nouvelle.L'appel de Jésus à aimer son prochain devrait donc orienter notre vie. L'Incarnation est un agir de Dieu à l'adresse de toute l'Humanité. Aux chrétiens, il offre de construire le Salut : par le Christ, avec lui et en lui - par nous, avec nous et en nous.Nous vivons une tension entre la foi qui nous attire et le doute qui nous retient. Pour que la foi l'emporte, nous devons avoir la fierté et l'audace de vaincre les peurs qui nous bloquent. Cette faculté, exploitée avec l'autorité de notre baptême, est la Bonne Nouvelle de Jésus Christ. Comme l'a dit Saint Irénée : Pourquoi Dieu est-il devenu homme ? Pour que l'homme devienne Dieu.Paul Löwenthal est économiste, Professeur émérite à l'Université catholique de Louvain et ancien président du Conseil interdiocésain des laïcs de Belgique francophone. Il a publié de nombreux ouvrages : Un droit, des morales, valoriser l'État laïque (2008), La liberté, pour quoi faire ? (2011), Quand douter libère (2015) et De la transgression. Les lois et la liberté (2018).
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