80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis plusieurs années, la photographe Kasia Wandycz s'est prise au jeu de collecter des fragments d'affiches déchirées ou malmenées par le vent, la pluie ou l'intervention humaine. Lors de ses pérégrinations dans les différentes villes qu'elle arpente, Paris, New York et Varsovie, elle s'attarde sur un détail chromatique, sur une forme, sur une composition qui attirent son oeil. Sans s'approprier l'affiche dans son entièreté comme le pratiquait Jacques Villeglé, elle n'en conserve par l'image photographique qu'une parcelle. Celle-ci devient à son tour oeuvre à part entière par le truchement d'un cadrage voulu et assumé par la photographe. Trace du réel, l'image produite, si elle reste une appropriation, s'inscrit par cette démarche dans le champ de l'imaginaire. Sans retouches ni manipulations, l'affiche, ou plutôt les affiches superposées et abîmées, se transforme, par la grâce du choix d'un cadrage, en une nouvelle oeuvre à part entière, abstraite, poétique, politique, aux couleurs soit pastel soit éclatantes. Pop art, art urbain, art pictural ? Le travail de Kasia Wandycz est au croisement de tous ces arts. Si l'image finale est une photographie, l'artiste se joue des codes pour mieux nous laisser libre cours à notre interprétation. En restituant une part de la mémoire collective qui s'écrit dans l'espace urbain, elle nous permet de réenchanter tout un monde en proie à l'oubli ou à la destruction.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année