Ouvrir à l'art

• Date de parution : 15/11/2018
• Editeur : Chronique Sociale
• EAN : 9782367175515
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 118
• Collection : SAVOIR COMMUNIQUER
• Genre : (-)
• Thème : Action sociale
• Prix littéraire(s) : (-)

Ce livre s'adresse à toute personne (professionnels de la santé, anima- teurs, membres de la famille et proches) côtoyant des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies apparentées. Il présente une méthode simple, attractive, efficace et ne demandant aucun achat de... Voir plus

Ce livre s'adresse à toute personne (professionnels de la santé, anima- teurs, membres de la famille et proches) côtoyant des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies apparentées. Il présente une méthode simple, attractive, efficace et ne demandant aucun achat de matériel.
La méthode TimeSlips est une animation de groupe qui consiste à créer une histoire à partir d'une image. Développée aux États-Unis par Anne Basting, docteur en art dramatique, elle s'adresse en premier lieu aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et à leurs proches. La méthode repose sur une idée brillante : celle de donner la priorité à l'imagination.
Les séances répondent à la plupart des besoins de la personne malade en lui permettant de passer :
- de l'angoisse de ne plus trouver ses mots à la liberté de l'imagination.
Elle peut s'exprimer sans crainte car tout ce qu'elle dira sera « juste » et valorisé ;
- de la solitude à une animation de groupe. Avec plaisir, elle va commu- niquer et tisser des liens avec d'autres participants ;
- du statut de malade à celui de créateur et d'auteur ;
- de la passivité à une activité à sa portée dont elle verra le résultat - de la mélancolie au sourire. Sa vie prendra des couleurs, elle se sen- tira plus « vivante ».
La méthode TimeSlips apporte également un outil supplémentaire aux soignants et aux proches et change positivement le regard sur la maladie et les personnes atteintes.
Elle met l'accent sur les capacités restantes et non sur les déficits en dévoilant, lors de chaque séance, les nombreuses ressources et compé- tences des personnes malades qui leur sont chères.