"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'ouragan Katrina a été la source de multiples controverses en août 2005 et a révélé la persistance du racisme dans le traitement et la réponse du gouvernement étatsunien plaçant ce dernier face à une profusion de critiques virulentes. Cette étude mettra en avant l'idée que les Africains-Américains, loin de se laisser annihiler par ces lois ségrégationnistes ont puisé dans leur culture musicale afin de dire non à une destruction programmée et ont su trouver une force salvatrice pour renaître des « eaux ». J'analyserai donc le processus de formation du blues, jazz et hip-hop qui sont des genres musicaux qui ont vu le jour dans un contexte racial fort et qui puisent leurs forces dans les champs d'esclaves sur les plantations. Après avoir emprunté aux mouvements sociaux le concept de « framing process » afin de mettre en avant l'articulation d'un message accepté par le consensus, il sera démontré ici que les Africains-Américains se sont servis de la puissance des racines raciales de ces musiques afin de montrer au monde entier que Katrina a été non seulement un phénomène atmosphérique, mais également culturel et racial. C'est grâce à cette catharsis, plateforme discursive et exutoire qu'ils ont pu aller de l'avant en cherchant un renouveau.
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