En août 1914, les hommes de Ploudalmézeau en âge de combattre rejoignent leurs régiments. Mais ils ne partent pas seuls. Le bulletin des patronages de la paroisse, Le Patro, les accompagne, faisant office de journal de liaison entre les soldats et leur commune. Un fort lien de solidarité est maintenu grâce aux lettres de poilus qui y sont reproduites de 1914 à 1918. Ce bulletin devient un miroir du conflit, laissant apparaître la culture des soldats bretons plongés en enfer, leur foi, leurs doutes et leur expérience du combat. Entre patriotisme et besoin de témoigner, tous les aspects de la guerre apparaissent au fil des bulletins. Semaine après semaine, le Patro va réconforter les poilus dans les tranchées en leur apportant des nouvelles de la commune, des amis que l'on espère revoir après la guerre. Ce faisant, il témoigne du courage de ces hommes qui, dans un monde s'écroulant autour d'eux, se rattachaient à leur foi, à leurs êtres chers, à leur paroisse.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
