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L'ONJ (Orchestre national de Jazz) a eu 20 ans en 2006. Le livre présente les différents moments de cette aventure musicale et humaine. Les photos de Guy Le Querrec (Magnum) défilent au rythme des différents portraits-situations des chefs qui se sont succédé. Ce big band est la seule « institution » que le jazz n'ait jamais produite en France. Au début de l'aventure, il y a eu un journaliste et musicologue, Maurice Fleuret et des musiciens comme Gil Evans, Martial Solal, Michel Portal, Joachim Kuhn, Larry Schneider... En 20 ans, l'ONJ a connu 8 chefs pour 9 mandats et offert un panorama très large du jazz français : François Jeanneau (1986) premier chef pour un « orchestre annuel de jazz national » ; Antoine Hervé (1987-1989) ; Claude Barthélemy (1989-1991) ; Denis Badault (1991-1993) ; Laurent Cugny (1993-1997) ; Didier Levallet (1997-2000) ; Paolo Damiani (2000-2003) ; un deuxième mandat est confié à Claude Barthélemy (2003-2005) ; en septembre 2005, Franck Tortiller, reprend le flambeau avec une équipe de « pointures » et de solistes réputés. Qu'est-ce donc l'ONJ ? Fer de lance du jazz « made in France » ? Machine infernale seulement capable de broyer ses chefs ? Formidable outil de création collective ? Laboratoire doré pour « happy few » ? Confrérie musicale libérée de toute contrainte de « rentabilité » et de toute obligation stylistique imposée ? Carrosse illusoire qui se mue en fin de mandat en citrouille ? Tremplin nécessaire pour révéler et aguerrir les jeunes talents ? Usine à jazz dispendieuse... ? On ne finirait pas d'énumérer les avis contradictoires que provoque toujours cette « institution » jeune d'à peine vingt ans. Ce livre apporte des réponses. Un CD inclus dans le livre réunit des extraits musicaux des différents orchestres.
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