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Un photographe. Photographier le noir, l'artificiel, le mouvant.
Des images aux couleurs ruinées par des halos imprévisibles. Manier l'imprécis et capter les sensations de la nuit. Partout sur la terre, dans les villes, électriques, et les campagnes sans lumières, les déserts au feu de camp. Composer avec des lumières résiduelles, respirer avec économie, pour être immobile. Des images en volant, calé contre des supports de fortune. Les lumières de cinéma du Paris des petites rues, le rouge et le vert des « Chinatown », le trop peu d'éclairage des villes à basfonds, Tananarive, Vera Cruz, Mexico, les néons tout puissants en Asie du sud-est, les lumières du feu, seule source perdue, magnifiant les hommes du désert en Libye et au Niger, les visages grignotés de noir, les silhouettes instables, les couleurs éclatées, les enseignes arrogantes, la misère décuplée, le bonheur et le malheur poussés vers leur extrême vérité.
Photographier, parfois protégé par la nuit, plus souvent fragilisé et exalté.
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