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De son « annexion », comme disait Peppino Garibaldi, à la France de Napoléon III, à la fin du règne du « Roi Jean » sous la Ve République, Nice a connu une extraordinaire expansion. En un siècle, la « capitale d'hiver » des têtes couronnées d'Europe s'est transformée en une démocratique cité balnéaire universellement connue. La « Nissa la bella » du progressiste Menica Rondelly fut aussi, durant ce siècle de bouleversements inouïs, la « Nissa rebella » des pionniers du socialisme comme Frédéric Stackelberg, du fondateur du surréalisme Guillaume Apollinaire, du Front populaire de Virgile Barel, des militants pour la paix, tel René Cassin ou encore des artistes de l'École de Nice, annonciateurs de mai 68. Paysans des vallées victimes de l'exode rural, Italiens fuyant la misère ou le fascisme, immigrés nord-africains, rapatriés d'Algérie, ceux-là aussi ont contribué activement à façonner l'une des plus belles villes de la planète.
C'est l'histoire de ces gens dont on ne parle pas ou peu dans les livres d'Histoire qui est contée dans cet ouvrage, illustré principalement par des photographies du fonds Gilletta et de 13 portraits de figures niçoises, dessins inédits réalisés par Ernest Pignon-Ernest.
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