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"Combien de fois suis-je partie seule au Népal entre 2002 et 2008 ? Je dirais une bonne vingtaine de fois. Voire bien plus. Des voyages de plus en plus rapprochés. D'abord une fois par an, puis 2, puis 3, puis toujours plus... C'était devenu une addiction, un besoin vital. Essentiel. Aussi nécessaire pour moi que l'air dans mes poumons : je rentrais en France, et dès le lendemain je cherchais un billet d'avion pour repartir... Oui, toujours retourner là-bas...
Je m'amuse souvent à dire que je connais mieux les ruelles sans nom de Kathmandou, les odeurs enivrantes de la capitale népalaise, que les chemins et les senteurs printanières de ma région natale, l'Auvergne.
Et à chaque voyage, à chaque séjour là-bas, je m'enrichissais. Des rencontres de hasard qui ont jalonné mes périples, des coutumes de mes amis népalais et tibétains, de leurs différences, de leur tolérance, de leur approche de l'existence. Je revenais à chaque fois changée, bouleversée. Meilleure...
J'ai noirci des carnets de voyages, jour après jour pour ne rien oublier de ces moments magiques. De ces petits morceaux d'éternité. Ces carnets maintenant disparus, restent les souvenirs heureusement gravés en lettres d'or dans ma mémoire, qui, elle, ne s'efface pas. Elle me reste fidèle.
À travers cet ouvrage « Népal : mes pierres blanches », j'ai voulu sous forme de petites anecdotes, parfois amusantes, parfois troublantes, mais toujours authentiques, donner une image différente du Népal, de ce pays que peu de personnes ont eu la chance d'approcher. De toucher. D'apprivoiser...
Ces petits morceaux de vie ne sont pas relatés de façon chronologique, mais au gré des méandres de ma mémoire. C'est elle qui m'a accompagnée tout au long de l'écriture. Elle fut mon seul guide...
Ces anecdotes, ce sont elles, mes pierres blanches du Népal..."
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