80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le volume est le fruit d'une recherche pluridisciplinaire s'appuyant sur le fait qu'il semblait exister un décalage chronologique entre la néolithisation décrite à partir des artefacts archéologiques et les traces les plus anciennes d'impact de l'homme sur le couvert végétal perçues dans les analyses des grains de pollen et des spores. Les premières preuves polliniques de l'influence de l'homme sur la dynamique naturelle de la végétation holocène sont mises en évidence suivant les régions entre la fin du 7e et le 6e millénaire avant notre ère (années solaires) ; la période-clé semble être le 6e millénaire. La plupart des réflexions réunies ici associent des spécialistes de l'évolution de la végétation et des archéologues. Presque toutes les régions de France sont abordées ; des études concernent également la Belgique, le Luxembourg et l'Espagne. À la lumière de ces découvertes, la classique rupture brutale entre le Mésolithique et le Néolithique serait remplacée par un lent processus de contacts, de diffusions partielles et d'adoptions temporaires de certaines techniques - notamment agricoles -, processus jalonné pendant environ un millénaire de périodes fastes et de phases d'abandon de ces pratiques couvrant parfois plusieurs générations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année