80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Longtemps considéré à l'aune des modèles grecs et juifs, et des revendications que certains groupes portaient pour un État-nation aux XIXe et XXe siècles, le rapport entre diasporas, nations et État-nation a longtemps semblé évident. La prolifération des études diasporiques et la nouvelle histoire des empires a fini par rendre ce rapport plus complexe et compliqué.
Ce volume met en perspective les époques modernes et contemporaines, les espace européens, américains et africains : comment imaginait-on « nation » et « État » dans l'Europe de l'époque moderne, puis avec les révolutions atlantiques et l'émergence de l'État-nation vers la fin du XVIIIe siècle ? À l'époque moderne, les empires utilisaient des groupes diasporiques, des « nations étrangères », dans le processus d'expansion européenne. Elles devenaient « des agents et des victimes des empires » (J. Israel). Qu'en est-il pour les XIXe et XXe siècles, de l'exil des « nationalistes » italiens ou polonais à Paris et à Bruxelles qui produisent des « nationalismes » internationaux (M. Isabella) et mettent ainsi en avant l'aspect transnational des nationalismes ? Et qu'en est-il des contextes postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle ?
Les contributions de ce numéro, qui envisage une approche chronologique large (du XVe au XXIe siècle), permettront de faire dialoguer des champs historiographiques, histoire de l'Europe moderne, histoire de l'État-nation du XIXe siècle, États africains postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle, qui ne se croisent que rarement.
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