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À travers une poésie forte, brutale, Hyam Yared évoque la naissance, la mort, le corps dans toute sa trivialité, rejetant l'organisme lorsqu'il se fait uniquement reproducteur au profit d'une analyse du rapport aux orifices, à la chair. Une distanciation entre corps et âme qui teinte d'une froideur clinique l'évocation du vide.
A travers ces cris de détresse, c'est la solitude qui se retrouve ici brandie pour exposer ce corps qui ne sert plus à rien ou qui, au contraire, est le repaire ultime d'une exploration sans bornes qui donne, peut-être, l'illusion d'exister. Les corps se cherchent sans forcément se trouver, ils s'affrontent dans une explosion des sens. Rien d'érotique ici, mais une avancée minutieuse dans les tréfonds du soi, des muscles, des os, du cerveau et donc de l'âme car, quoi que l'on fasse, tout reste indissociable.
Entre désespoir et rancoeur résonne un énorme cri d'amour-haine qui va ciseler le récit au fil des fragments poétiques, composants d'une structure charnelle que Hyam Yared a tôt fait de bousculer, libérant maux et pensées, ordonnant aux mots de dire l'indescriptible. Une poésie qui évoque le présent et l'absent, qui interpelle nos tourments enfouis pour mieux les torturer.
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