"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les Français n'ont pas attendu les années 1970 pour s'intéresser à l'environnement. Tout au long des XIXe et XXe siècles, les catastrophes naturelles - notamment les grandes inondations de 1856 et 1910 - ainsi que les dommages causés par la déforestation, l'urbanisation et l'industrialisation alarment l'opinion publique. Ce ne sont pas seulement les naturalistes et les scientifiques, mais aussi les politiques, les ingénieurs et les artistes qui se passionnent alors pour la cause. Sous le Second Empire on « verdit » les villes. Avec l'avènement d'une bourgeoisie urbaine, la nature devient à la fois un objet esthétique et un enjeu touristique. L'expansion coloniale, elle-même, participe du débat : elle renouvelle la perception du monde dit « naturel » et de son usage.
Les débats sont vifs tant les acteurs sont nombreux. Très vite cependant, au tout début du XXe siècle, la France met en place un arsenal juridique visant à protéger l'environnement et - la première - appelle la communauté internationale à coopérer sur le sujet.
Caroline Ford signe ici un ouvrage fondateur en offrant une étude synthétique du « souci de la nature » propre à la France
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