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Berkeley, Berlin, Nanterre, Tokyo, Londres, Milan... Commencée sur les campus américains avec le mouvement contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam, l'agitation étudiante éclate simultanément en Europe et au Jpon, où elle prend la forme d'une protestation globale : contre l'ordre social, la hiérarchie, la guerre, la famille, le conformisme. Spontanée, joyeuse, libertaire, créative, violente aussi, elle proclame "l'imagination au pouvoir" et consacre la naissance d'une contre-culture.
Pourtant, ni aux USA, ni en RFA, au Japon ou en Italie, les mobilisations étudiantes ne seront en mesure de bousculer le pouvoir politique et l'Etat. Nulle part, sauf en France où la crise universitaire, incomprise des autorités, s'étend à l'ensemble de la société et se transforme en une crise politique qui conduira, un an plus tard, au départ du général de Gaulle.
Si, de fait, les mouvements 68 n'auront eu que peu de conséquences politiques immédiates, ils marquent partout une rupture radicale sur le plan des mentalités : dans l'histoire du XXe siècle, il y a un avant et un après-68. Fin ou commencement d'une époque ?
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