Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Mourir en héros ; mémoire et mythe de la première guerre mondiale

Couverture du livre « Mourir en héros ; mémoire et mythe de la première guerre mondiale » de Jonathan Vance aux éditions Athena Canada
Résumé:

Mourir en héros examine les multiples chemins de la mémoire de la Première Guerre mondiale au Canada.
Une version mythique des événements de 1914-1918 a été créée à partir d'un assemblage complexe de faits réels, de demi-vérités et de pures inventions, et s'est exprimée dans des romans et des... Voir plus

Mourir en héros examine les multiples chemins de la mémoire de la Première Guerre mondiale au Canada.
Une version mythique des événements de 1914-1918 a été créée à partir d'un assemblage complexe de faits réels, de demi-vérités et de pures inventions, et s'est exprimée dans des romans et des pièces de théâtre, dans le bronze et dans la pierre, dans des réunions et des commémorations, dans des chansons et dans la publicité. Ainsi, ce mythe a façonné la société canadienne et fut façonné par elle durant l'entre-deuxguerres.
Une nouvelle identité est-elle née de ce dur conflit ? Comment une guerre qui a tué 60 000 Canadiens et fait 170 000 blessés peut-elle devenir un point de référence de la construction de la nation canadienne ? Comment une époque qui a connu les émeutes anticonscriptionnistes et de singulières manifestations de haine de la part de Canadiens, par ailleurs raisonnables, peut-elle être le fondement sur lequel se construise enfin l'union du pays ? Comment des citoyens intelligents et rationnels peuvent-ils sérieusement croire qu'un nationalisme pancanadien ait pu naître de cette époque de grande division ? En s'attachant à la mémoire sociale de cet événement au Canada, Jonathan F.
Vance nous montre avec précision comment une société recompose les faits pour en construire un mythe devenu réalité. Quitte à perdre de vue les véritables acteurs qui, eux, ne s'étaient pas enrôlés pour mourir en héros.

Donner votre avis