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Mosaïques : poème à deux voix

Couverture du livre « Mosaïques : poème à deux voix » de Arnaud Rebourg et El-Mahdi Juwadu aux éditions Unicite
  • Date de parution :
  • Editeur : Unicite
  • EAN : 9782373556193
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Mosaïques est un poème à deux voix évoquant les « aléas » de la naissance : Jûwadû est le nom du père, originaire du monde arabe ; Rebourg est le nom de la mère, originaire du monde occidental ; el-Mahdi est, comme vous l'aurez aisément compris, le prénom arabe, et Arnaud, le prénom français.... Voir plus

Mosaïques est un poème à deux voix évoquant les « aléas » de la naissance : Jûwadû est le nom du père, originaire du monde arabe ; Rebourg est le nom de la mère, originaire du monde occidental ; el-Mahdi est, comme vous l'aurez aisément compris, le prénom arabe, et Arnaud, le prénom français. Voilà pour le fond(s) de l'affaire. Mosaïques est divisée en trois parties renvoyant, comme l'introduction l'indique, aux trois significations possibles du mot : la Mosaïque des Muses, celle des jardins et celle de Moïse. À partir de ce triple sens, il est tenté de donner sens au chaos de la vie. Entre les portes du visible et de l'invisible, il se construit alors une cosmogonie qui plonge ses questions dans le monde méditerranéen, là où la poésie contemporaine trouve ses deux sources : celle d'un monde qui se bat pour exister de façon claire et formelle, et celle d'un monde qui n'en finit pas de dire l'obscurité de sa peur identitaire. Divisé en trois parties, Mosaïque peut l'être aussi en deux parties : celle qui fait appel à la connaissance sensible, soit la poésie, et l'autre partie qui fait appel à la connaissance rationnelle, soit les développements « théoriques » contenus dans les Haltes, et nous avons là l'explication du sous-titre : « poème à deux voix », qui renvoie lui-même aux deux rives de la Méditerranée, symbolisées dans une Grenade à la fois rêvée et réelle :

Grenade ô ma ville éclatée / Ô mon fruit doux de la discorde / L'espoir dans notre obscurité / Ma prière au chant qu'on accorde / Grenade ô le fruit défendu / Qui dit le vin de la douleur / Qui dit le miel c'est entendu / Dira le chant de nos malheurs / Ô qui dira dans l'avenir / Cette étrange étrangeté / De l'homme à lui-même bannir / Le propre chant de ses étés / Qui dit ma ville dit ton sein rond / Le sang et l'orage et l'éclair / Qui dit Grenade où nous boirons / Le dernier vin de nos colères / Et l'instrument de ma romance / En deux coupé par les canons / Remonte les rivières et danse / Sur les deux quais d'où nous venons /

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