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Montrer la Shoah à la télévision ; de 1960 à nos jours

Couverture du livre « Montrer la Shoah à la télévision ; de 1960 à nos jours » de Julie Maeck aux éditions Nouveau Monde
Résumé:

Il n'existe que très peu d'images et de témoins directs de ce que Raul Hilberg a appelé «la destruction des Juifs d'Europe». Dès lors, comment montrer et raconter cet événement ?
En France comme en Allemagne, la télévision a pris à partir des années 1960 une place prépondérante dans la culture... Voir plus

Il n'existe que très peu d'images et de témoins directs de ce que Raul Hilberg a appelé «la destruction des Juifs d'Europe». Dès lors, comment montrer et raconter cet événement ?
En France comme en Allemagne, la télévision a pris à partir des années 1960 une place prépondérante dans la culture historique des Européens. Si de nombreuses études ont été publiées sur les représentations de la Shoah au cinéma, il n'existait pas, jusqu'ici, d'enquête similaire concernant le petit écran.
L'autre originalité de cette recherche réside dans l'examen parallèle des productions françaises et allemandes, et de leurs réceptions de part et d'autre du Rhin. Se dessine ainsi, dans un premier temps, le règne de l'image d'archives remplacé, dans un deuxième temps, par la volonté de donner la parole aux témoins directs. Certains documentaires permettent au public une approche, fragile et subjective, de l'histoire des Juifs sous le nazisme. Au tournant des années 1980 et 1990, les films abandonnent finalement leur rôle précurseur, et l'historien investit le récit sans pour autant faire de celui-ci le réceptacle de découvertes historiographiques.

Docteure en histoire contemporaine, Julie Maeck publie ici sa thèse intitulée Voir et entendre la destruction des Juifs d'Europe. Histoire parallèle des représentations documentaires à la télévision allemande et française (1960-2000). Soutenue en mai 2007 à l'Université libre de Bruxelles, cette étude a été récompensée par le prix de la recherche de l'Inathèque de France (2007) et a obtenu le prix de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique (2008).

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