80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une famille d'origine marocaine, dans une cité populaire d'Anderlecht, en Belgique : le père, la mère, le fils. Et Farah, la souffre-douleur, la moins que rien, qui doit payer de toutes les manières possibles la faute originelle d'être née fille, jusqu'à l'horreur des jeux sexuels dans lesquels son père l'entraînera, de ses 4 ans à ses 15 ans, avec la bénédiction d'une mère pour qui le rôle d'une fille est de se soumettre aux désirs des hommes. Même les plus monstrueux, même s'ils doivent détruire une enfant.
Les années ont passé, et Farah n'a pas été détruite. Blessée à vie, elle a trouvé la force de s'évader, de fuir le cercle pervers où elle était enfermée. Et de se reconstruire. Pour preuve, ce témoignage puissant, souvent déchirant, mais qui sait aussi être drôle, prendre une distance salutaire avec l'horreur des faits qu'il dénonce. Devenue une femme libre, Farah Kay a acquis le courage de regarder en face, avec une colère lucide, ce père, cette mère, et cette version obscurantiste, régressive, d'un islam qui peut, parfois, rejeter les jeunes filles hors de l'humanité.
Mais rien ne saurait arrêter quelqu'un qui, comme ce livre le raconte, a décidé de redevenir humain, envers et contre tout.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année