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Molière m'a tuer : L'homme des accords déviants

Couverture du livre « Molière m'a tuer : L'homme des accords déviants » de Salah Guemriche aux éditions Altava
  • Date de parution :
  • Editeur : Altava
  • EAN : 9782494387003
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Aux yeux de Kundera, tout personnage est un « ego expérimental ». Avec l'autofiction, l'équation s'inverse : c'est l'ego qui se fait personnage expérimental. Dans ces pages, l'auteur tente une expérience inédite : celle d'un personnage intermittent courant d'emploi en contre-emploi, au gré des... Voir plus

Aux yeux de Kundera, tout personnage est un « ego expérimental ». Avec l'autofiction, l'équation s'inverse : c'est l'ego qui se fait personnage expérimental. Dans ces pages, l'auteur tente une expérience inédite : celle d'un personnage intermittent courant d'emploi en contre-emploi, au gré des offres de l'Agence Rôle-Emploi chargée des intermittents de la Fiction.

Homme de théâtre, Larbi est un Algérien réfugié en France, suite à une fatwa lancée contre ses adaptations en arabe de Tartuffe et des Femmes savantes. Alors que son pays vient de commémorer les 60 ans de son indépendance, il se retrouve engoncé dans la peau d'un personnage obnubilé par la défense de la langue française qui l'engage dans une croisade surréaliste contre ce qu'il appelle les Accords déviants. La presse le surnommera « Le Fou de Molière ».



Pendant qu'en Algérie, le régime lance son « Grand remplacement » (le français par l'anglais), en France, les élites sont au chevet de la langue française, menacée par le langage minimaliste des réseaux sociaux, mais pas seulement... Dans un improbable jeu de rôles, Larbi va traverser ce « roman qui ne veut pas en être un » (Adam Thirlwell), et s'incarner là où le lecteur ne l'attend pas...

Tournant délibérément le dos à l'histoire de son pays, à peine évoquée entre dérision et réalisme, l'auteur expérimente, ici, un genre de fiction fragmenté, comme l'est l'Algérie depuis l'indépendance : une sorte de série-fiction. Pour reprendre la formule idoine de Kundera : « Il s'agit de nouvelles emboîtées (...) Une autre façon de dépasser la linéarité ».

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