80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Romans-express, nouvelles, rencontres, portraits de l'amitié, réflexions hors du temps ou d'actualité, on trouvera tout cela dans cet ouvrage de Sulivan, Miroir brisé. L'auteur s'accorde ici une liberté totale. Le lyrisme et l'ironie, la tendresse et la férocité, la destruction et l'adoration s'entrecroisent comme la légèreté, le sérieux, et le faux sérieux... «Si tant de lecteurs ne m'avaient écrit, note-t-il dans Miroir brisé, je n'aurais pas eu le front de jeter ce livre à la consommation. J'écris pour eux une réponse collective. Je vous parle, amis, tantôt apprêté, masqué de littérature, tantôt à visage découvert. À chacun de s'y reconnaître. On a sa pudeur. Je suis mes chemins sachant d'expérience qu'ils en croisent d'autres. Ce qui est imaginaire est plus réel qu'il ne paraît. Ce qui est vécu est plus imaginaire qu'on ne saurait croire. Ce qui est impersonnel trahit davantage... Je m'imagine mort. J'ai recueilli le dernier soupir du scribe. Je gratte les fonds de tiroirs pour me faire quatre sous. Je suis l'héritier spirituel. Je fais une oeuvre anthume, du moins espérons. Je brûle les déchets. On n'est jamais si bien gratté que par soi-même...» Ce texte de Jean Sulivan, en forme de journal non daté, projette une grande lumière sur ses ouvrages précédents et peut servir d'introduction à ceux qui les ignorent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année