"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Beyrouth, Le Caire, Alger, Istanbul évoquent une histoire de très longue durée. Mais depuis plusieurs décennies, les images associées à ces métropoles du pourtour méditerranéen s'estompent pour laisser place à celles d'un quotidien marqué par la violence, les flots de migrants et les dysfonctionnements urbains.
Sont-elles devenues ingouvernables ? Sont-elles trop denses, trop polluées, trop inégalitaires ? En s'immergeant dans la fabrique de leurs réseaux et institutions, cet ouvrage montre que les difficultés majeures de ces villes reflètent non pas l'absence mais des modes spécifiques de gouvernement.
Si tout n'est pas gouverné, les réseaux urbains, en contribuant à équiper, participent à une gouvernance de fait. Les défaillances sont compensées par une coordination à partir des problèmes. En l'absence d'un secteur industriel fort (à l'exception d'Istanbul), la production du logement joue un rôle économique majeur. Et c'est la répartition des rentes foncières, urbaines et pétrolières entre les fractions de l'élite qui décide du destin de ces villes, entre grandeur et déclin.
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