80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Je reviens vers vous ASAP avec un draft qui fait sens. » Voilà le genre de phrase que les travailleurs du bureau subissent à longueur de journée . Cette « langue de boîte » derrière laquelle tout le monde, du stagiaire au big boss, se retranche pour se donner des airs de vrai pro : voilà ce que c'est, le BULLSHIT !
Voyez plutôt :
Coworking [Koweurking].
(Vache-travaillant).
Rumination en open space.
Créneau.
Brèche ménagée dans un emploi du temps déjà lourdement blindé.
Ne dites pas : « Stabilisons un banquet sitôt qu'avons mâchicoulis. » Mais dites : « On se cale un déj dès que j'ai un créneau. » Finaliser.
Terminalifier.
Ne dites pas : « Je suis grave à la bourre dans mon taf. » Mais dites : « Il me reste deux ou trois points à finaliser. » Leadership.
(Leader cheap).
Chef à deux balles.
Qui va bien.
Si une prèz vous semble austère, faites-y ajouter quelques graphiques qui vont bien par votre stagiaire qui, du coup, va moins bien.
« Je vais reprendre de la blanquette avec du riz qui va bien ».
Réunion.
Rassemblement d'employés visant à discuter des choses qu'ils devraient faire s'ils n'étaient pas en réunion.
To do list.
(Tout-doux liste).
Liste de tâches à effectuer en douceur.
Vincent Demoury et Guy Solenn, ex-HEC et ex-cadres sup, ont collecté pour vous le pire des mots du bureau. Histoire d'en rire plutôt que d'en pleurer.
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