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" Météoriques : deux ans d'une écriture quotidienne dédiée au " ciel " et la " terre ".
Au ciel, pour finir de le vider de tous les dieux qui continuent à le hanter et à prétendre nous combler ; à la terre, pour commencer à l'habiter enfin comme le seul ciel qu'il y a. Au bord du chant, s'en tenir à ce peu : ce qu'il faut pour faire face au désenchantement. (C'est une chance que le monde enfin ne soit plus enchanté : c'est le moment ou jamais, pour la poésie, de dire le monde qu'il y a - l'horreur et la beauté du monde qu'ouvre la fin de l'enchantement.) Au bord : là où ça s'ouvre, où ça " prend forme ", les formes, et se défait et finit.
Où ça nous touche parfois, nous aussi, et nous trouble alors : nous expose à notre propre dénuement. Juste ça : ces éclats collés bout à bout pour nous tenir lieu de chant. Oui, comme sont les simples nuages. Nus. Légers toujours et nus. Suspendus entre deux vides et porteurs de rien d'autre et tenus ensemble par rien d'autre, pour finir, que leur seul passage. " G.H.
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