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Né dans la petite ville souabe de Lauingen, Albert le Grand († 1280), théologien, philosophe et savant, a été le grand introducteur d’Aristote en Occident. Maître en théologie à Paris entre 1245 et 1248, il y a pour disciple Thomas d’Aquin. Son projet majeur : « refaire Aristote à l’usage des Latins », commence avec la Physique et s’achève avec la Métaphysique et le De causis et processu universitatis.
C’est ce XIe livre, traités II et III, de la Métaphysique qui est traduit ici. Il s’agit d’un commentaire suivi de la partie du livre Lambda de la Métaphysique, où Aristote tente de démontrer l’existence d’une substance première, à la fois moteur premier et principe immobile, Bien suprême et suprêmement Désirable, pur intellect au point d’être une « pensée de la pensée ». S’il existe un Dieu chez Aristote, ne faut-il pas le chercher dans ces pages? Amplement commenté dans le monde grec et médiéval, ce livre a suscité tant d’interrogations dans les mondes arabe et juif que de bienveillants anonymes ont éprouvé le besoin de le compléter par des traités apocryphes, dont le Liber de Causis et la Théologie d’Aristote sont les exemples les plus frappants. Au confluent de sources aussi culturellement et historiquement variées, Albert le Grand récapitule l’ensemble de la tradition interprétative tout en ouvrant la voie à un nouvel aristotélisme. S’il attend le discours d’un théologien, le lecteur sera sans doute surpris de lire ici l’interprétation d’un philosophe à part entière.
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