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Mes coureurs imaginaires

Couverture du livre « Mes coureurs imaginaires » de Olivier Haralambon aux éditions Premier Parallele
Résumé:

« Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il... Voir plus

« Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d'un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l'évocation sacrée de celui qu'il n'est plus. » Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes - et quelques femmes - pédalant pour une raison qu'ils ignorent parfois eux-mêmes.
Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.

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Avis (1)

  • Cher Olivier Haralambon,
    Je vous hais, je vous déteste, je vous honnis ! Je n’ai qu’un seul souhait, en refermant “mes coureurs imaginaires”, c’est de vous écarteler, place de Grève, avec des chevaux de traie à qui je commanderais de ne pas aller trop vite.
    De piètre blogueur littéraire, porté...
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    Cher Olivier Haralambon,
    Je vous hais, je vous déteste, je vous honnis ! Je n’ai qu’un seul souhait, en refermant “mes coureurs imaginaires”, c’est de vous écarteler, place de Grève, avec des chevaux de traie à qui je commanderais de ne pas aller trop vite.
    De piètre blogueur littéraire, porté aux nues par quelques compliments bienveillants, j’ai rêvé, à mon tour, de passer de l’autre côté de la barrière et de me mettre à l’écriture et… je vous ai lu !
    Comment ai-je pu, ne serais-ce qu’un instant, fantasmer sur la sortie d’un ouvrage quand il y a, dans un coin de ma table de chevet, un livre d’Oliver Haralambon ? Je vais de ce pas me flageller de ses pensées obscènes.
    Eric Naulleau a raison quand il dit : “Je donnerais cher pour avoir écrit ne serait-ce qu’une phrase de « Mes coureurs imaginaires »” . Et puis, après tout, je suis bien trop feignant et désormais trop vieux, pour écrire plus qu’un article sur un blog.
    Cher Olivier, comme votre précédent ouvrage “le coureur et son ombre”, nous voici transpercés d’une plume trempée dans un encrier d’érudition. Je vous rassure, le supplice est très largement supportable et je le conseille à tous.
    Dans “mes coureurs imaginaires”, ils sont 12 à votre table des matières. Apôtres de l’effort et de la bicyclette. Hommes, femmes, jeunes, vieux, glorieux ou besogneux. Bien sûr, certains se reconnaîtront.
    Vous avez ce talent, une nouvelle fois, de nous inviter aux fonds des âmes. Vous nous plongez dans l’intime de ces esthètes de la pédale. Je veux dire en cela que nous éprouvons réellement, à la lecture, ce que ressente psychologiquement, physiologiquement ces coureurs ou anciens coureurs. Et dans la descente, vive et enivrante, l’empathie pour ces coureurs imaginaires nous envahis.
    Qu’ils soient cloués à leur fauteuil, vissés à leur monture, au point de rupture…ils sont beaux à lire, le “prodige”, le “Jésus jardinier”, “l’impeccable”, “le confisqué”. Ils sont vos “coureurs imaginaires”, ils en deviennent les nôtres.
    Cher Olivier, vous glorifiez la littérature sportive. Celle qu’on aime, qui nous submerge, qui nous emporte comme un tsunami. Vous lire c’est ouvrir un espace-temps littéraire. C’est un moment de lévitation littéraire.
    Permettez-moi de convoquer et de détourner, quelque peu, le philosophe Bernard Andrieu. Avant de vous lire, nous sommes “le corps vivant (corps en acte sans perception)”. A vous lire nous devenons “Le corps vécu (le corps percevant des sensations)” et vous, vous êtes “Le corps décrit (le corps pouvant mettre en mots ses sensations)”.
    Quand on termine votre ouvrage, il n’y a pas de doute permis, l’on se sent plus léger, plus intelligent aussi. Oui plus intelligent. Mais cela ne dure…qu’un instant.
    Alors revenez nous vite !
    Sébastien Beaujault

    “Mes coureurs imaginaires”
    Olivier Haralambon
    Premier Parallèle

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