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Au rez-de-chaussée de l'immeuble évidé, au milieu d'un terrain vague de l'Est parisien, Moktar s'accroche à son bistrot ; les bulldozers des promoteurs attendent qu'il cède aux pressions.
Mais lui, il l'aime son bistrot, il aime ses laissés-pour-compte qui viennent ici se réchauffer le coeur. Zine, Miguel et Ba, trois jeunes Français issus de l'immigration, rencontrent dans leur quartier Jean-Pierre Morin, éducateur anarchiste. Leur entente fraternelle va les embarquer dans la lutte, du droit au logement au braquage désorganisé. Les quatre jeunes gens créent un comité de soutien à leur pote Moktar et au maintien des habitants du quartier.
Le bistrot devient le QG de la lutte. Extrême gauche contre extrême droite, squatters éperdus, militants purs mais durs, jeunesse égarée, partis politiques inconsistants, tout le monde prend une claque. Renouant avec le roman noir, Farida Tahi retrace, avec un humour au couteau, une histoire, celle de ceux qui n'ont rien, d'existences en marge, de combattants privés du minimum. Dans les filets de l'infâme, la fraîcheur, l'humour, la poésie se fraient un chemin dans une atmosphère fébrile.
Dans ce premier roman, elle nous surprend par une langue de béton et d'amitié.
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