Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Mémoires de la chair, récompensé par le prestigieux prix Naguib Mahfouz et le Prix Nour de la meilleure oeuvre féminine en langue arabe, est, plus qu'un roman, un hymne à une ville perdue.
Constantine, Ksantina, Cirta, la Cité des Ponts, le Rocher... autant de noms qui chantent la cité adulée et blessée, symbole d'une Algérie meurtrie par des années de guerre et le tragique échec des idéaux révolutionnaires de l'indépendance. Khaled, l'ancien moudjahid, a choisi l'exil. Mais à Paris, où il est devenu un peintre célèbre, une femme le rappelle à son passé : Hayat, la fille de son ancien chef de maquis, qu'il a connue lorsqu'elle n'était qu'une enfant.
Tendre et violente, enjôleuse et insaisissable, Hayat s'offre à Khaled pour mieux se dérober. Comme Constantine, elle porte en elle le deuil de ses proches et la douleur des amours défuntes, inscrites, dans sa chair, en lettres de feu.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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