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Cité d'Oz, dans le 94 : deux blocs de béton échoués sur le sable, une verrue sur l'histoire des banlieues. Rico y a assis sa réputation de petit caïd à force de rage et d'inconscience. Braquages, vols de voitures, deal, trafic d'armes, règlements de comptes, Rico ne vit qu'en dérapage, au bord du gouffre. Son copain, Arthur, le suit partout, de près, de loin. Arthur est un sensible, une éponge, un poète aussi. Il ne peut s'empêcher de porter un rêve en lui.
Autour d'eux, il y a les potes : Malik, le bègue, une masse imposante de haine silencieuse, Sliman, le chat sauvage, spécialiste du car-jacking, Bouziane, l'homme de main revenu de loin. Et puis la bande infernale des cadavres ambulants, les toxicos : Nono, le roi de la prise de tête, Carlo, la donneuse.
Ils ne savent faire qu'une chose : regarder le temps qui passe entre les volutes de fumée de leurs joints et provoquer les galères qui les sortent un instant de la monotonie. Jusqu'à ce jour où Arthur croise Borgia. Elle vient d'à-côté, d'une autre banlieue, semblable à la cité d'Oz. Son univers n'est pas différent. Mais sa beauté jette une lumière aveuglante sur le béton. Sa présence entrouvre les prisons mentales d'Arthur. Hélas, les ghettos qu'on porte en soi n'ont pas d'issue. Seule la mort en vient à bout. Le roman noir et désespéré de la violence dans les ghettos de banlieue, racontée de l'intérieur.
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