Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Mehdi charef conscience esthetique de la generation beur

Couverture du livre « Mehdi charef conscience esthetique de la generation beur » de Venturini Fabrice aux éditions Seguier
  • Date de parution :
  • Editeur : Seguier
  • EAN : 9782840494188
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En mai 1985, un film créa une véritable onde de choc sur les écrans français : Le Thé au harem d Archimède.
Issu d'un roman publié en 1983 aux Editions du Mercure de France, son auteur, Mehdi Charef, signait là l'oeuvre qu'il faut considérer comme le manifeste de la génération beur. Investi de... Voir plus

En mai 1985, un film créa une véritable onde de choc sur les écrans français : Le Thé au harem d Archimède.
Issu d'un roman publié en 1983 aux Editions du Mercure de France, son auteur, Mehdi Charef, signait là l'oeuvre qu'il faut considérer comme le manifeste de la génération beur. Investi de l'épithète beur, improbable vocable, son cinéma s'est rapidement travesti en cinéma d'auteur : l'image est forte certes, mais à l'échelle d'une réception tronquée. Réputé pour ses particularismes, son manque d'écriture commune, on continue, vingt ans après l'émergence de ce que l'on a nommé " cinéma beur ", par envisager cette cinématographie sous un angle majoritairement migratoire.
Au fil des ans, Mehdi Charef a cependant construit une couvre singulière, pleine d'intuition, qui dépasse les barrières identitaires pour se recentrer sur son objet : le cinéma. Marilyn Monroe, Humphrey Bogart, Giulietta Masina, Jean Seberg cohabitent ainsi - douloureusement ? - avec les personnages quotidiens des fictions charefiennes. Etrange cohabitation en réalité, puisque ce cinéma n'intéresse que modérément les universitaires.
Mais la rencontre avec d'autres cinémas reste toujours d'actualité pour Mehdi Charef qui, avec Les Enfants invisibles, participe à un film collectif auprès de réalisateurs de renom, et " cohabite " plus que jamais. Et si Jean-Luc Godard, apôtre de la Nouvelle Vague, incarnait justement l'une des clés pour comprendre ce cinéma à la définition toujours floue ? Telle est la question que l'on peut se poser dès lors que l'on interroge autrement le phénomène de l'immigration : c'est-à-dire esthétiquement, par la migration des images...

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.