"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Monsieur BréhatLenoir a été assassiné et une somme considérable lui a été dérobée. Son valet, JeanLouis Guérin est accusé de l'avoir empoisonné à l'arsenic, poison qu'il a effectivement acheté peu avant le meurtre, évoquant la présence de rats envahissants. Le voisin du présumé coupable, Maximilien Heller, se retrouve mêlé à l'affaire, en qualité de témoin de la perquisition effectuée chez le prisonnier. Rapidement, il est clair pour cet homme doté d'une intelligence supérieure que le pauvre Guérin est innocent du crime dont on l'accuse... Comme Sherlock Holmes, Maximilien Heller repose ses investigations sur une logique implacable, possède un chat et abuse de l'opium. Comme lui, Heller a un confident médecin de son état, lequel se fait le rapporteur de l'enquête. Henry Cauvain ne serait donc qu'un vil plagiaire? La chronologie nous démontre le contraire: fut publié en 1871, la première aventure du personnage imaginé par Arthur Conan Doyle, , paraît quant à elle en 1887, soit seize ans plus tard...
Henry Cauvain, né à Paris le 1er février 1847 et mort à Lausanne le 13 octobre 1899, est un écrivain français, dont le personnage de détective Maximilien Heller, dans le roman du même nom publié en 1871, a été repris par Arthur Conan Doyle pour créer celui de Sherlock Holmes.
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