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Maurice Bompard ; voyage en Orient

Couverture du livre « Maurice Bompard ; voyage en Orient » de  aux éditions Au Fil Du Temps
Résumé:

Né à Rodez en 1857, de parents commerçants, Maurice Bompard quitte la ville à l'âge de huit ans avec sa famille pour s'installer à Marseille.
En 1873, il entre à l'école des Beaux-Arts de Marseille puis il suit des cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève du peintre... Voir plus

Né à Rodez en 1857, de parents commerçants, Maurice Bompard quitte la ville à l'âge de huit ans avec sa famille pour s'installer à Marseille.
En 1873, il entre à l'école des Beaux-Arts de Marseille puis il suit des cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève du peintre orientaliste Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre. Il pouvait passer de la technique académique la plus soignée à une manière beaucoup plus libre ponctuée de grandes touches de couleur pure. En 1882, il obtient une bourse pour un voyage en Italie et en Afrique du Nord ;
De cette époque date son attirance pour la lumière des pays du sud.
Ses premières peintures orientalistes sont des compositions décrivant un orient imaginaire, en particulier des scènes de harem peuplées de personnages féminins, souvent dévêtus, qui se détachent sur le fond sombre d'une draperie. L'année 1889 marque un tournant dans sa conception de l'exotisme ; il adopte une approche plus réaliste de la vie quotidienne dans le sud algérien, tel qu'il a pu l'observer lors de son premier voyage à Biskra et dans l'oasis voisine de Chetma, aux magnifiques jardins riches de palmiers. Les Bouchers de Chetma sont exposés au Salon des Artistes français de 1890. Il adhère à la société des peintres orientalistes français en 1895, avec Gérôme, Cotte et Benjamin Constant, et retournera dans le sud algérien à de multiples reprises jusqu'en 1900. Cependant, au début du XXème siècle, il abandonne les compositions orientalistes pour se consacrer à la réalisation de vues de Venise et de natures mortes.
L'exposition réunira une quarantaine de tableaux orientalistes venus des collections du musée des Beaux-Arts de Marseille et de collectionneurs privés. Elle sera présentée à Rodez, puis à Millau.

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