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«La couleur existe en elle-même, possède une beauté propre», écrivait Matisse, né au Cateau-Cambrésis, pays du textile d'où sa famille - des tisserands de père en fils - est originaire. Il passe les vingt premières années de sa jeunesse au milieu des métiers à tisser qui confectionnaient les tissus les plus luxueux pour la haute couture parisienne et la soierie de Lyon. Cette culture du motif et de la couleur décoratifs nourrira sa peinture et lui permettra dès la fin du XIXe siècle de manier la couleur libératrice.
Les arabesques des motifs et le rendu des matières offrent un raffinement et un chatoiement de couleurs sans équivalent dès ses premières peintures. Plus tard à Nice, pendant les années vingt, il compose les petits théâtres de ses odalisques, qu'il situe dans une ambiance de rêves orientalisants avec une grande variété de tissus à fleurs, de vêtements exotiques et d'accessoires. Dans les années quarante, il installera tapis et paréos, aux décors de fleurs et de motifs végétaux, dans son appartement de Cimiez puis dans sa villa de Vence. Tentures indiennes fleuries, paréos, tissus africains et océaniens couvrent les murs dans lesquels il vit et trouvent leur place dans de nombreux tableaux. Les robes de haute couture vêtent ses modèles, supports magnifiques de sa création.
Décorative et espace d'expression tant physique que spirituelle, la couleur atteint un point d'orgue dans les monumentales gouaches découpées qui ont bouleversé l'art moderne.
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