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Martyres de Thaddée et Barthélémy

Couverture du livre « Martyres de Thaddée et Barthélémy » de Valentina Calzolari-Bouvier aux éditions Brepols
  • Date de parution :
  • Editeur : Brepols
  • EAN : 9782503540375
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Au début du IV siècle (en 301 selon la date traditionnelle, en 314 selon la plupart des historiens modernes), bien avant la conversion officielle de l'Empire romain à l'époque de Théodose (380), le royaume arménien de Tiridate III adopta le christianisme comme unique religion d'Etat. C'est dans... Voir plus

Au début du IV siècle (en 301 selon la date traditionnelle, en 314 selon la plupart des historiens modernes), bien avant la conversion officielle de l'Empire romain à l'époque de Théodose (380), le royaume arménien de Tiridate III adopta le christianisme comme unique religion d'Etat. C'est dans ce contexte politique et religieux qu'a vu le jour texte des Martyres de Thaddée et Barthélemy.
Il serait en effet inutile de chercher dans la tradition canonique les témoignages relatifs à une prédication apostolique en Arménie.
Le Nouveau Testament ne contient aucune allusion aux arméniens, ni mentionne l'Arménie parmi les étapes des voyages missionnaire des apôtres.
C'est en revanche dans la tradition apocryphe que l'on trouve le compte rendu détaillé d'une présence apostolique en Arménie, liée à l'oeuvre missionnaire des apôtres Thaddée et Barthélemy. Grâce à la littérature non canonique, l'Arménie apparaît ainsi comme une terre de mission, autrement dit comme une terre qui n'a pas été oubliée par Dieu ;
Cet ouvrage se propose de traduire et de réunir les principaux textes apocryphes arméniens qui enracinent la tradition des origines apostoliques de l'Eglise arménienne.
L'auteur y rappelle le rôle joué par cette tradition pour légitimer la politique d'affranchissement progressif de cette Eglise par rapport à l'Eglise grecque, à partir du VIe siècle. Elle montre en outre les nombreux points de contact que ces récits apocryphes partagent avec l'historiographie arménienne ancienne. Ainsi, sur un point fondamental la littérature apocryphe rejoint en effet la pensée historiographique : la vision du peuple arménien en tant que peuple élu.

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