"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et la peste.
Charles Carrière, Marcel Courdurié et Ferreol Rébuffat tracent une peinture vivante de l'épidémie, en étudiant les causes et les conséquences. Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables ayant rendu difficiles les relations de commerce.
Ce tragique et apocalyptique épisode de notre histoire fut tellement incroyable dans ses différents degrés d'horreur, que l'on a l'impression, avec Marseille ville morte, d'être plongé dans une fiction digne des plus grands scénarios de films catastrophe. Cet ouvrage reste la meilleure source historique se fondant non seulement sur les ouvrages du temps mais aussi sur les témoignages manuscrits de quatre témoins oculaires, avec une bibliographie très complète.
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