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Le 7 août 1963, jour de la fête nationale, la RTI diffuse son premier jour-nal télévisé. Marie-Thérèse Houphouët-Boigny apparait aux côtés de son mari. J'ai 3 ans. Elle a beau incarner la grâce, je ne la capte pas. Plus tard, j'entends parler de leur voyage aux États-Unis. Plus tard, je les vois en photo avec John et Jackie Kennedy à la Maison Blanche.
Ça me plait. L'histoire me plait. Au fil du temps, j'en apprends un peu plus. Quand nos parents en parlent, c'est avec grande fierté, comme d'un moment de gloire pour la Côte d'Ivoire. Pensez donc ! Vingt-et-un mois plus tôt, ils étaient encore, aux yeux des colons français, au mieux des « évolués », au pire des « indigènes ».
Dans une Amérique minée par la ségrégation raciale, le succès de ce voyage doit beaucoup à l'élégance et au charme de Marie-Thérèse. Elle conquiert les journalistes et politiciens américains, même les plus aus-tères. Tous la plébiscitent comme « l'une des femmes les plus belles et les mieux habillées du monde ».
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