"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qui n'a pas lu son témoignage au procès de Nuremberg, en 1946 ? Face à ses bourreaux elle y a dit l'horreur de ce qu'on appellera la shoah. Mais que sait-on de celle dont Aragon jugeait, en 1937, la beauté scandaleuse ?
Elle avait alors vingt-cinq ans et venait d'épouser Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de l'Humanité, de vingt ans son aîné.
Il meurt dix jours plus tard. Elle portera son nom tout au long de sa vie. Un symbole. Elle, Marie-Claude Vogel, fille du fondateur du Jardin des Modes, de Vu et patron de Vogue, élevée par des précepteurs, fréquentant la bonne société et pourtant communiste à 20 ans.
En 1933, élève de Kertesz, elle est la première à photographier les camps de concentration d'Hitler. En 1936 elle est en Espagne aux cotés des Républicains. En 1939 elle est à Moscou. En 1940 elle vit déjà dans la clandestinité à Paris, avec son futur mari, Pierre Villon, bientôt membre du Conseil national de la Résistance, et leur fils, Thomas. Déportée à Auschwitz en 1942, puis Ravensbrück, elle devient à la fin de la guerre, l'une des premières femmes élues au Parlement. Puis elle incarne cette " femme mémoire " qui ouvrira le chemin à l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité. Elle meurt à Paris en 1996.
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