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Comme tous les matins, depuis le 1er février 1967, Marcel Thomas-Duval se rend à la « World National Bank », place Vendôme. Il traverse le Ritz, prend la presse financière étrangère pour y retrouver son bureau. C'est son choix. Il a préféré ne pas rejoindre son père et son oncle, les Thomas-Duval, principaux héritiers de la Banque Thomas-Duval qui fut fondée sous le Second Empire par d'anciens mégissiers du Roy. Jean-Claude Ratier, avec précision, nous plonge dans la vie de ce banquier qui vit arriver Mitterrand au pouvoir, assista à la nationalisation de la banque de ses ancêtres, puis, comment « grâce au dédommagement » qu'il en reçut, décida de « recréer » la Banque Thomas-Duval. En 1987, année de transactions spéculatives excessives, se rendant à l'enterrement de Roger Cazes, patron de la célèbre brasserie Lipp, Marcel Thomas-Duval décide de « la mise au rancart » de « ses » spéculateurs, traders, boursicoteurs, qui s'acharnent à défier le « bon sens » au sein de sa propre banque. Avec une belle érudition, l'auteur nous rappelle pourquoi Alexandre n'allât pas plus loin dernier affluent de l'Indus, et tout comme Achille, au pied de Troie, il n'alla sous sa tente, prêtant ainsi à son héros , Marcel Thomas-Duval, une destinée quelque peu « propitiatoire* ». Qui a pour but de rendre (Dieu) propice.
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