80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans notre milieu à la lisière de la « technostructure » les êtres humains ont-ils encore une âme, une profondeur psychologique ? En dehors des individus qui recourent aux confrontations avec leur analyste, existe-t-il toujours la possibilité d'évoquer autre chose que les apparences ? Peut-on désormais demander au prosateur de nous offrir en toute pertinence la véritable épaisseur de quelques personnages ?
Tous les contemporains que nous croisons, depuis des années, dans un ensemble beaucoup plus vaste que ce qui est présenté ici, par effraction, peuvent-ils se conduire en un peu plus que des façades sociales ?
Se devait-on d'extraire de sa gangue Raymond du Peyrol afin de montrer en quoi ses agissements sont motivés par des considérations différentes des vieilles recettes faisant de la très bonne fiction ?
Il y a-t-il un paradoxe à ne pas vouloir entièrement solliciter le lecteur sur la base du romanesque le plus éprouvé ?
La vie d'un cadre de 38 ans en voie de « supériorisation » peut-elle buter sur une très jeune fille à la limite du caricatural ?
Répondre à ces questions peut dérouter tous ceux qui veulent absolument que tout soit implacablement adéquat aux règles de l'Art. En allant au-delà, pourrait-on tout au plus se demander ce qui pousse le héros de ce roman à vouloir fuir une société qui se trouvait alors à l'abri du Sida et de l'Exclusion.
En un mot comme en cent les rétroviseurs fonctionnent-ils maintenant que nous sommes emportés vers des contingences autrement périlleuses ?
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