80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Robert-Jean Disandro, « Christian » dans la Résistance, décrit à la fois le parcours d'un jeune Français patriote et épris de liberté, et celui d'un maquis, le groupe « Sampaix » de la 7101e compagnie FTPF d'Ardèche.
Ce maquis, d'abord installé dans les gorges du Duzon, devra sans cesse se déplacer en fonction de la menace allemande et de la Milice française. Il séjournera aux Vergnes, au Tracol, à Labâtie d'Andaure et à Désaignes.
« Christian » participe aux actions menées par le maquis Sampaix, relate la vie au jour le jour des jeunes maquisards ardéchois et nous livre les drames et les sacrifices vécus. Il poursuivra la lutte en s'engageant dans la Première armée française du général de Lattre de Tassigny, et au-delà, en Indochine.
Son récit apporte des précisions sur l'attaque du maquis Wodli par les Allemands à Rochepaule et explique l'origine des photos qu'il a prises de l'enterrement des résistants tués dans ce village d'Ardèche qui ont été maintes fois utilisées.
Le texte de Robert-Jean Disandro a été écrit juste après la guerre. Roger Grataloupt ajoute des explications sur les liens entre la Résistance ardéchoise et celle de la Loire, notamment avec le groupe Ponchon de La Talaudière.
La montagne ardéchoise a été un lieu de repli pour les maquis grâce à sa géographie. Mais la Résistance doit aussi beaucoup à l'accueil et à la protection de la population ardéchoise, notamment celle de Désaignes.
Robert-Jean Disandro n'est pas seulement un témoin et un combattant, un passeur de mémoire, il est un excellent aquarelliste. Ses oeuvres illustrent ses propos.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année