80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Après un mois de convalescence à l'hôpital de Saint-Devlon - les blessures récoltées lors de la dernière séance du club de lecture du cégep de Malphas n'étaient pas mineures -, je suis retourné à Saint-Trailouin, prêt à entamer la session d'hiver 2011. Enfin, je devrais plutôt dire « prêt physiquement », car pour le moral... De fait, outre le mystère de l'inquiétant occupant de la cave du cégep, j'ai eu droit, pour me pourrir l'existence, au coup de téléphone de mon ex, qui m'a interdit de voir mon fils Émile pendant le temps des Fêtes, puis à une tentative d'assassinat. Oui, oui, vous avez bien lu : on a attenté à ma vie à moi, Julien Sarkozy ! Mais si je me doute bien de l'identité des personnes qui ont engagé le tueur - les Archlax père et fils -, je n'ai pas encore compris pourquoi je ne suis pas mort ! Si j'ajoute l'absence de Simon Gracq, toujours recherché par la police, mon doute grandissant sur la fiabilité de Rachel Red, ma divine collègue du département, pour enquêter sur le mystère de Malphas, et les morts qui surviennent autour de moi, vous conviendrez que j'ai de bonnes raisons d'avoir augmenté un tantinet ma consommation !
Pourtant, c'est seulement quand j'ai trouvé la façon de m'introduire dans la cave du cégep que j'ai vraiment su ce que ça voulait dire, être dans le « gros trouble » !
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